Mon 1er potager
Le printemps vous met au travail, que se soit pour le potager, pour le verger ou le jardin. Vous n’avez pas l’habitude d’avoir un potager et vous avez envie d’essayer, voici quelques astuces pour réussir car un potager bien entretenu est un potager qui sera productif et vous donnera des fruits et légumes naturels en quantité !
Choisir l’emplacement du potager :
Afin d’avoir un potager productif, il faut :
- Tenir compte de l’ensoleillement en fonction de vos semences.
- Idéalement avoir un terrain légèrement incliné se qui lui permettra de s’égoutter naturellement.
- Analyser la richesse du sol, ce qui vous permettra de connaitre sa composition, afin d’ajouter de l’engrais et les amendements pour éviter les carences.
Préparer votre terrain pour accueillir le potager :
Votre terrain doit être nettoyé pour recevoir les semences :
- Après l’hiver, votre sol a été mis à rude épreuve, il est indispensable de retirer les pierres, les racines, les souches, les feuilles qui auraient laissé l’eau s’accumuler sur le terrain.
- Votre sol doit respirer, pour ceci, une fois qu’il est suffisamment sec (afin de ne pas déstructurer l’écosystème), il doit être retourné.
- Soit en utilisant un motoculteur équipé d’une charrue : Le labour aérera le sol en le décompactant, il mélangera ainsi au sol les résidus de culture toute en y introduisant de l’oxygène. Il brise le cycle des maladies. C’est une méthode rapide
- Soit un utilisant un motobineuse : Elle est constitué d’un jeu de fraise rotative pénétrant le sol à l’aide des couteaux et brisant ainsi la couche supérieur du terrain, afin de l’aéré pour lui laisser pénétré les nutriments et l’eau. Elle n’enterrera pas les résidus de culture.
Après avoir aéré votre sol, n’oubliez pas de le nourrir avec un apport d’engrais. Passez le râteau pour enlever les quelques pierres qui auraient pu refaire surface, et les gros résidus de végétaux, puis aplanissez votre terrain. D’ici un mois il sera prêt à recevoir vos semis et plantations.
Le paillage au potager :
Une fois les plantations faites, n’oubliez pas de pailler votre sol. Cela consiste à le recouvrir de tous types de matériaux pour éviter de laisser à découvert et ainsi limiter les mauvaises herbes de s’installer. Comment faire son propre paillage, rien de plus simple :
- Vous disposez des tontes de gazon séchées, des feuilles mortes, des déchets de taille broyés… Étalez le paillis sur environ 5 cm d’épaisseur, sur un sol débarrassé des racines de vivaces (liseron, chiendent…) qui peuvent traverser la couche de paillage, même épaisse.
- Sinon il existe dans le commerce des paillis intéressants (paillette de lin, de chanvre, coques de cacao), mais plus coûteux.
Les économies grâces au paillage :
- Le paillage recyclé de vos déchets du jardin, est gratuit. En se décomposant, le paillage se transforme en humus. Si cette décomposition est rapide, il enrichit suffisamment le sol et rend inutile l’apport de compost supplémentaire.
- Moins d’apport en eau, car cette couverture réduit l’évaporation de l’eau dans le sol, qui conserve plus longtemps les bénéfices d’une averse ou d’un arrosage.
- Moins de désherbage car le sol est protégé est ainsi évite les mauvaises herbes.
L’entretien du potager :
Si malgré le paillage, cela n’a pas suffit à entretenir naturellement votre potager, d’autres solutions existent :
Le binage : cela permet de remuer la terre pour l’ameublir, l’aérer, et désherber autour des plantes cultivées. Il peut se faire à la houe et la binette, ou sans fatigue avec une microbineuse ou un combi système à batterie. En brisant la croûte qui se forme sous l’effet de l’arrosage et de la pluie, la pénétration de l’eau dans le sol est facilitée. L’évaporation de l’eau est également limitée. C’est la raison pour laquelle selon l’adage : « un binage vaut deux arrosages ».
Le sarclage : cela consiste à éliminer les mauvaises herbes. Il peut se faire par arrachage, ou en les coupant avec un sarcloir, une binette ou encore une houe. Autant d’opérations que les jardiniers pratiquent régulièrement, mais qui sont réputées être fatigantes et douloureuses pour le dos.
Après la récolte au potager :
Il est conseillé d’éliminer les fanes et les résidus de récolte pour les placer sur le tas de compost. Attention toutefois, des résidus des récoltes contaminés par des maladies peuvent être la cause d’une nouvelle pollution végétale lors de l’apport du compost aux cultures suivantes. Il est souhaitable de brûler ces résidus. Amendez, fertilisez, enfouissez. C’est le moment d’apporter le fumier, les amendements divers et de les enfouir par un passage de motobineuse. Votre jardin sera prêt pour un démarrage vigoureux dès la fin de l’hiver suivant.